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Attention, notre lac est en difficulté et il perd de ses belles plumes.  Voyez ce reportage qui porte à réfléchir et devrait nous inciter à changer nos habitudes afin d'arrêter sa dégradation.

Rencontre 3 juillet - Procès-verbal

Contrôle du phragmite 

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Cyanobactéries



Un vieux problème : des solutions connues

 

Mise en contexte


Les cyanobactéries sont une menace grave à la santé publique. À l’été 2006, de nombreuses efflorescences de cyanobactéries ont été observées sur le lac Memphrémagog et depuis, le phénomène ne cesse de s’amplifier. À titre d’exemple, à l’été 2008, le Réseau de sentinelles du MCI a comptabilisé trente-six (36) observations d’efflorescences, dont certaines comportaient des cyanotoxines. Également en 2008, la première observation fut faite le 22 juin et la dernière le 8 novembre. Or, le lac Memphrémagog, faut-il le rappeler, est un réservoir d’eau potable utilisé par 160 000 personnes. La prolifération de cyanobactéries au lac Memphrémagog est un phénomène très inquiétant, dont il faut s’occuper en priorité.

 

Que sont les cyanobactéries, au juste ?


Les cyanobactéries, aussi appelées cyanophycées, algues bleues ou algues bleu-vert, sont des microorganismes à mi-chemin entre les bactéries et les algues. Elles se démarquent des autres bactéries du fait qu’elles sont capables de faire de la photosynthèse, c’est-à-dire profiter de l’énergie solaire pour croître. En ce sens, elles ressemblent donc plus à des végétaux. Il existe plusieurs espèces de cyanobactéries et elles peuvent avoir différentes couleurs et textures. Les cyanobactéries sont présentes à l’état naturel dans tous les plans d’eau. Lorsqu’elles se développent en masse, les cyanobactéries forment des concentrations denses et visibles à l’œil nu, que l’on nomme efflorescences, bloom d’algues ou fleur d’eau. Les cyanobactéries profitent de conditions altérées d’un plan d’eau, dont la présence d’une concentration anormalement élevée de phosphore. Certaines cyanobactéries sont capables de produire des toxines.

 

Les cyanobactéries sont-elles néfastes en soi?


Comme tous les organismes indigènes, les cyanobactéries ont un rôle à jouer dans l’écosystème du lac Memphrémagog. Elles ne sont donc pas néfastes en soi. Toutefois, lorsqu’elles se multiplient excessivement, par exemple lorsqu’il y a trop de phosphore, les cyanobactéries perturbent tout l’écosystème et peuvent avoir une incidence sur la qualité de l’eau potable.

 

À quoi reconnaît-on une efflorescence de cyanobactéries?





Une efflorescence de cyanobactéries peut prendre différentes colorations, allant du bleu-vert au vert-olive et jusqu’au violet ou au rouge. Elle peut aussi avoir différentes textures, ressemblant tantôt à des morceaux gluants en suspension dans l’eau, tantôt à de l’écume ou de la mousse, ou encore à du colorant ou de la peinture.






 












En quoi est-ce que les cyanobactéries sont-elles si dangereuses ?


Les cyanobactéries sont considérées comme potentiellement très dangereuses en raison des puissantes toxines que certaines espèces peuvent produire et relâcher dans l’eau. On nomme ces toxines des cyanotoxines. Or, ces toxines sont potentiellement pathogènes et peuvent même être mortelles pour plusieurs espèces vivantes, dont les humains. Certaines cyanotoxines peuvent s’attaquer au foie, d’autres au système nerveux, d’autres encore peuvent causer des irritations des muqueuses ou de la peau ou bien avoir des effets allergiques. Les premiers symptômes d’une atteinte aux cyanotoxines ressemblent à ceux de la gastro-entérite. Il est donc primordial d’éviter tout contact et toute ingestion d’eau présentant une efflorescence de cyanobactéries. En particulier, les nourrissons sont plus vulnérables à l'exposition aux toxines de cyanobactéries, étant donné leur grande consommation d'eau par rapport à leur poids. Ainsi, Santé Canada recommande d'éviter de préparer les biberons avec l'eau du robinet, même si celle-ci est potable, pendant une éclosion d'algues bleues.

 

Est-ce que toutes les efflorescences de cyanobactéries sont toxiques?


Non, certaines efflorescences de cyanobactéries ne sont pas accompagnées de production et/ou de libération de cyanotoxines. Par contre, seuls des tests en laboratoire permettent de confirmer ou d’infirmer la présence de cyanotoxines dans une efflorescence de cyanobactéries et d’en caractériser la nocivité. Il vaut mieux donc considérer toutes les efflorescences de cyanobactéries comme potentiellement toxiques et appliquer le principe de précaution. Ainsi, le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) recommande que, durant un minimum de 24 h après la disparition des fleurs d’eau des zones récemment affectées, il faut éviter de pratiquer des activités aquatiques ou nautiques pouvant occasionner un contact prolongé avec la fleur d’eau.
 

Quelles sont les conséquences de la prolifération des cyanobactéries?


Les cyanobactéries sont d’abord une grave menace à la santé publique : cette menace doit être prise au sérieux puisqu’elle met en péril l’accès à l’eau potable, l’accès aux sports nautiques et qu’elle affecte plusieurs secteurs de l’activité économique, en plus d’affecter la valeur foncière des propriétés. De plus, la prolifération de ces algues peut entraîner toutes sortes de problèmes de qualité de l’eau, y compris la mortalité massive des poissons en été, de mauvaises odeurs et la contamination de l’eau potable. Certaines cyanobactéries produisent des toxines qui peuvent tuer le bétail et les animaux sauvages.

 

Quelles sont les conditions qui permettent les efflorescences de cyanobactéries - Quand est-ce que les cyanobactéries apparaissent ?

 
Les cyanobactéries profitent des conditions altérées d’un plan d’eau, notamment une concentration élevée de phosphore. Or, le phosphore que l’on retrouve présentement en excès dans nos écosystèmes aquatiques provient de notre façon d’occuper le territoire et des activités que l’on y pratique. De plus, lorsque la charge interne de phosphore du lac est libérée, elle est renvoyée dans la colonne d’eau, ce qui la rend disponible aux cyanobactéries. De plus, le réchauffement des eaux, occasionné entre autres par l’artificialisation des rives et la détérioration de la bande riveraine, contribue à la prolifération des cyanobactéries. Il faut retenir également que les cyanobactéries sont des microorganismes extrêmement efficaces qui cherchent à dominer. Dès que les conditions leur sont favorables, elles ont tendance à proliférer. Les cyanobactéries se développent surtout en été et à l’automne, quand il fait plus chaud et que la productivité du lac est à son maximum. Par contre, les cyanobactéries peuvent aussi se développer sous le couvert de glace. Les baies peu profondes et abritées d’un lac sont plus propices au développement des cyanobactéries, car les eaux y sont plus chaudes et plus calmes.

 

Quelle est l’incidence des cyanobactéries dans le bassin versant du lac Memphrémagog?


Lors d’épisodes de cyanobactéries, plusieurs municipalités sont touchées par des avis de non-consommation. Il peut paraître opportun de rappeler que dans les années 50, de nombreuses efflorescences de cyanobactéries ont eu lieu au lac Memphrémagog. Suite à l’établissement de normes quant à la gestion des eaux usées des résidences isolées et à la construction d’usine de traitement des eaux usées municipales, ce phénomène s’est résorbé significativement. Malheureusement, la pression que la population fait désormais sur le bassin versant du lac a contribué à leur réapparition depuis 2006. 

 

Les algicides dans tout cela ?


L’utilisation d’algicides est inutile pour contrôler les cyanobactéries, en plus d’être potentiellement un facteur aggravant. En effet, les algicides déclenchent une libération massive des toxines présentes dans les cyanobactéries. De plus, les pesticides sont néfastes pour la vie aquatique et la santé humaine.
 
 

Il y a une efflorescence de cyanobactéries dans le lac, je l’ai vue !


Si vous apercevez des signes d’efflorescence de cyanobactéries, il importe de communiquer avec la Direction régionale du MDDEP. Une analyse en laboratoire des espèces et toxines présentes s’impose.
MDDEP, Direction régionale de l’Estrie : 819-820-3882


Qu’est-ce le réseau de sentinelles du MCI ?

Depuis 2006, le MCI a mis en place son réseau de sentinelles afin d’identifier toutes les apparitions de cyanobactéries durant l’année. Le travail est simple, il s’agit d’observer régulièrement l’eau devant votre propriété ou lors de vos sorties en bateau. Si vous observez des cyanobactéries, même dans le doute, prenez des photos (ou un cours film) et notez l’aspect et l’étendue de l’efflorescence. Avisez-nous par courriel à l’adresse suivante : info@memphremagog.org. Vous pouvez également appeler la patrouille du MCI, au 819-620-3939, car les patrouilleurs peuvent souvent aller sur les lieux le jour même pour valider vos observations et répondre à vos questions. Les informations récoltées seront ensuite transmises au ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) et aux municipalités concernées. Seul le travail d’équipe nous permettra de préserver ce magnifique lac si important pour notre région. N’hésitez pas à intégrer la liste de nos précieuses sentinelles!
 


Comment faire pour combattre les cyanobactéries ?


Pour faire disparaître les efflorescences nuisibles de cyanobactéries, il nous faut revoir en profondeur notre façon d’occuper le territoire et les activités que l’on y pratique. En particulier, il faut tarir par tous les moyens les sources de phosphore qui entre dans le lac. La tâche sera ardue. Par contre, nous avons déjà gagné la bataille une fois. Rappelez-vous les années cinquante et les installations septiques. Tous doivent faire leur part. Pour savoir comment vous pouvez contribuer à combattre les efflorescences de cyanobactéries, nous vous invitons à consulter la section du Guide des Intervenants qui vous concerne.
 
 

Pour en connaître davantage :

 

 

Cyanobactéries



Un vieux problème : des solutions connues

 

Mise en contexte


Les cyanobactéries sont une menace grave à la santé publique. À l’été 2006, de nombreuses efflorescences de cyanobactéries ont été observées sur le lac et depuis, le phénomène ne cesse de s’amplifier. À titre d’exemple, à l’été 2008, le Réseau de sentinelles du MCI a comptabilisé trente-six (36) observations d’efflorescences, dont certaines comportaient des cyanotoxines. Également en 2008, la première observation fut faite le 22 juin et la dernière le 8 novembre. Or, le lac Memphrémagog, faut-il le rappeler, est un réservoir d’eau potable utilisé par 160 000 personnes. La prolifération de cyanobactéries au lac Memphrémagog est un phénomène très inquiétant, dont il faut s’occuper en priorité.

 

Que sont les cyanobactéries, au juste ?


Les cyanobactéries, aussi appelées cyanophycées, algues bleues ou algues bleu-vert, sont des microorganismes à mi-chemin entre les bactéries et les algues. Elles se démarquent des autres bactéries du fait qu’elles sont capables de faire de la photosynthèse, c’est-à-dire profiter de l’énergie solaire pour croître. En ce sens, elles ressemblent donc plus à des végétaux. Il existe plusieurs espèces de cyanobactéries et elles peuvent avoir différentes couleurs et textures. Les cyanobactéries sont présentes à l’état naturel dans tous les plans d’eau. Lorsqu’elles se développent en masse, les cyanobactéries forment des concentrations denses et visibles à l’œil nu, que l’on nomme efflorescences, bloom d’algues ou fleur d’eau. Les cyanobactéries profitent de conditions altérées d’un plan d’eau, dont la présence d’une concentration anormalement élevée de phosphore. Certaines cyanobactéries sont capables de produire des toxines.

 

Les cyanobactéries sont-elles néfastes en soi?


Comme tous les organismes indigènes, les cyanobactéries ont un rôle à jouer dans l’écosystème du lac Memphrémagog. Elles ne sont donc pas néfastes en soi. Toutefois, lorsqu’elles se multiplient excessivement, par exemple lorsqu’il y a trop de phosphore, les cyanobactéries perturbent tout l’écosystème et peuvent avoir une incidence sur la qualité de l’eau potable.

 

À quoi reconnaît-on une efflorescence de cyanobactéries?





Une efflorescence de cyanobactéries peut prendre différentes colorations, allant du bleu-vert au vert-olive et jusqu’au violet ou au rouge. Elle peut aussi avoir différentes textures, ressemblant tantôt à des morceaux gluants en suspension dans l’eau, tantôt à de l’écume ou de la mousse, ou encore à du colorant ou de la peinture.






 












En quoi est-ce que les cyanobactéries sont-elles si dangereuses ?


Les cyanobactéries sont considérées comme potentiellement très dangereuses en raison des puissantes toxines que certaines espèces peuvent produire et relâcher dans l’eau. On nomme ces toxines des cyanotoxines. Or, ces toxines sont potentiellement pathogènes et peuvent même être mortelles pour plusieurs espèces vivantes, dont les humains. Certaines cyanotoxines peuvent s’attaquer au foie, d’autres au système nerveux, d’autres encore peuvent causer des irritations des muqueuses ou de la peau ou bien avoir des effets allergiques. Les premiers symptômes d’une atteinte aux cyanotoxines ressemblent à ceux de la gastro-entérite. Il est donc primordial d’éviter tout contact et toute ingestion d’eau présentant une efflorescence de cyanobactéries. En particulier, les nourrissons sont plus vulnérables à l'exposition aux toxines de cyanobactéries, étant donné leur grande consommation d'eau par rapport à leur poids. Ainsi, Santé Canada recommande d'éviter de préparer les biberons avec l'eau du robinet, même si celle-ci est potable, pendant une éclosion d'algues bleues.

 

Est-ce que toutes les efflorescences de cyanobactéries sont toxiques?


Non, certaines efflorescences de cyanobactéries ne sont pas accompagnées de production et/ou de libération de cyanotoxines. Par contre, seuls des tests en laboratoire permettent de confirmer ou d’infirmer la présence de cyanotoxines dans une efflorescence de cyanobactéries et d’en caractériser la nocivité. Il vaut mieux donc considérer toutes les efflorescences de cyanobactéries comme potentiellement toxiques et appliquer le principe de précaution. Ainsi, le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) recommande que, durant un minimum de 24 h après la disparition des fleurs d’eau des zones récemment affectées, il faut éviter de pratiquer des activités aquatiques ou nautiques pouvant occasionner un contact prolongé avec la fleur d’eau.
 

Quelles sont les conséquences de la prolifération des cyanobactéries?


Les cyanobactéries sont d’abord une grave menace à la santé publique : cette menace doit être prise au sérieux puisqu’elle met en péril l’accès à l’eau potable, l’accès aux sports nautiques et qu’elle affecte plusieurs secteurs de l’activité économique, en plus d’affecter la valeur foncière des propriétés. De plus, la prolifération de ces algues peut entraîner toutes sortes de problèmes de qualité de l’eau, y compris la mortalité massive des poissons en été, de mauvaises odeurs et la contamination de l’eau potable. Certaines cyanobactéries produisent des toxines qui peuvent tuer le bétail et les animaux sauvages.

 

Quelles sont les conditions qui permettent les efflorescences de cyanobactéries - Quand est-ce que les cyanobactéries apparaissent ?

 
Les cyanobactéries profitent des conditions altérées d’un plan d’eau, notamment une concentration élevée de phosphore. Or, le phosphore que l’on retrouve présentement en excès dans nos écosystèmes aquatiques provient de notre façon d’occuper le territoire et des activités que l’on y pratique. De plus, lorsque la charge interne de phosphore du lac est libérée, elle est renvoyée dans la colonne d’eau, ce qui la rend disponible aux cyanobactéries. De plus, le réchauffement des eaux, occasionné entre autres par l’artificialisation des rives et la détérioration de la bande riveraine, contribue à la prolifération des cyanobactéries. Il faut retenir également que les cyanobactéries sont des microorganismes extrêmement efficaces qui cherchent à dominer. Dès que les conditions leur sont favorables, elles ont tendance à proliférer. Les cyanobactéries se développent surtout en été et à l’automne, quand il fait plus chaud et que la productivité du lac est à son maximum. Par contre, les cyanobactéries peuvent aussi se développer sous le couvert de glace. Les baies peu profondes et abritées d’un lac sont plus propices au développement des cyanobactéries, car les eaux y sont plus chaudes et plus calmes.

 

Quelle est l’incidence des cyanobactéries dans le bassin versant du lac Memphrémagog?


Lors d’épisodes de cyanobactéries, plusieurs municipalités sont touchées par des avis de non-consommation. Il peut paraître opportun de rappeler que dans les années 50, de nombreuses efflorescences de cyanobactéries ont eu lieu au lac Memphrémagog. Suite à l’établissement de normes quant à la gestion des eaux usées des résidences isolées et à la construction d’usine de traitement des eaux usées municipales, ce phénomène s’est résorbé significativement. Malheureusement, la pression que la population fait désormais sur le bassin versant du lac a contribué à leur réapparition depuis 2006. 

 

Les algicides dans tout cela ?


L’utilisation d’algicides est inutile pour contrôler les cyanobactéries, en plus d’être potentiellement un facteur aggravant. En effet, les algicides déclenchent une libération massive des toxines présentes dans les cyanobactéries. De plus, les pesticides sont néfastes pour la vie aquatique et la santé humaine.
 
 

Il y a une efflorescence de cyanobactéries dans le lac, je l’ai vue !


Si vous apercevez des signes d’efflorescence de cyanobactéries, il importe de communiquer avec la Direction régionale du MDDEP. Une analyse en laboratoire des espèces et toxines présentes s’impose.
MDDEP, Direction régionale de l’Estrie : 819-820-3882


Qu’est-ce le réseau de sentinelles du MCI ?

Depuis 2006, le MCI a mis en place son réseau de sentinelles afin d’identifier toutes les apparitions de cyanobactéries durant l’année. Le travail est simple, il s’agit d’observer régulièrement l’eau devant votre propriété ou lors de vos sorties en bateau. Si vous observez des cyanobactéries, même dans le doute, prenez des photos (ou un cours film) et notez l’aspect et l’étendue de l’efflorescence. Avisez-nous par courriel à l’adresse suivante : info@memphremagog.org. Vous pouvez également appeler la patrouille du MCI, au 819-620-3939, car les patrouilleurs peuvent souvent aller sur les lieux le jour même pour valider vos observations et répondre à vos questions. Les informations récoltées seront ensuite transmises au ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) et aux municipalités concernées. Seul le travail d’équipe nous permettra de préserver ce magnifique lac si important pour notre région. N’hésitez pas à intégrer la liste de nos précieuses sentinelles!
 


Comment faire pour combattre les cyanobactéries ?


Pour faire disparaître les efflorescences nuisibles de cyanobactéries, il nous faut revoir en profondeur notre façon d’occuper le territoire et les activités que l’on y pratique. En particulier, il faut tarir par tous les moyens les sources de phosphore qui entre dans le lac. La tâche sera ardue. Par contre, nous avons déjà gagné la bataille une fois. Rappelez-vous les années cinquante et les installations septiques. Tous doivent faire leur part. Pour savoir comment vous pouvez contribuer à combattre les efflorescences de cyanobactéries, nous vous invitons à consulter la section du Guide des Intervenants qui vous concerne.
 
 

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