Il y a environ 440 maisons / chalets et roulottes sur le Grand Lac Rond (Lac Roddick). Cela représente un grand nombre de personnes autour du lac et génère ainsi une source importante d'apport de phosphate dans le lac.
La réglementation sur le littoral (RCI 2009-206) de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau a suscité plusieurs controverses. Une pétition a été présentée à la MRC demandant que le règlement soit révoqué et remplacé par d'autres mesures pour lutter contre les sources directes de pollution dans notre lac. La pétition a été rejeté par la MRC puisque le règlement était une loi de compétence provinciale.
Dans l'intervalle, le risque de pollution continue. Le pire scénario serait la réapparition des cyanobactéries. En effet, en décembre 2010, des échantillons ont été trouvés sous la glace et analysés. Heureusement, ils ne contenaient aucune substance toxique. Cet événement indique que le niveau de phosphate est élevé dans notre lac. Pour être mieux informés concernant les taux de phosphate dans le Grand Lac Rond, notre Association a adhéré au programme RSVL (Réseau desurveillance volontaire des lacs) géré par le Ministère du Développementdurable, de l'Environnement et des Parcs du gouvernement du Québec. Des échantillons d'eau ont été pris cet été et nous devons attendre les résultats des analyses qui devraient être connus dans quelques mois. D'autres prélèvements seront faits l'été prochain et ainsi nous pourrons évaluer si le taux de phosphate progresse ou diminue. Nous vous tiendrons informés sur ce blog.
Dans l'intervalle, que devons-nous faire?
Il est essentiel que chaque personne se responsabilise en essayant de réduire la quantité de phosphate utilisée dans chaque résidence autour du lac. Il y a beaucoup de produits sans phosphate sur le marché - crèmes, shampoings et savons - ainsi que des produits de nettoyage écologiques. Chaque propriétaire doit prendre un inventaire de ses produits et s'assurer que seuls les produits sans phosphate sont utilisés. Le lien suivant fournit quelques bonnes informations sur les marques de produits qui sont sécuritaires pour l'environnement : L'article CAA-Québec
Pour des informations sur les cyanobactéries (algues bleu-vert), vous pouvez vérifier les sites suivants:
Guide pour l'identification d'algues bleu-vert
Les algues bleu-vert : Guide pour l'Outaouais
Pour des informations sur les cyanobactéries (algues bleu-vert), vous pouvez vérifier les sites suivants:
Guide pour l'identification d'algues bleu-vert
Les algues bleu-vert : Guide pour l'Outaouais
Février 2011
Votre Association aimerait vous aviser qu’une substance rose flottant à la surface de l’eau sous la glace a été vue (grâce à la transparence de la glace et au peu de neige) à plusieurs endroits au Grand Lac Rond durant la période des Fêtes. Des tests d’Environnement Québec ont identifié la substance comme étant une fleur d’eau causée par des cyanobactéries. Cependant, aucune toxine n’a été découverte dans l’échantillon prélevé et testé, ce qui veut dire que la substance n’est pas toxique pour la santé. La substance avait presque disparu complètement la semaine dernière, là où j’ai pu regarder au travers la glace.
Comme nous l’avons toujours annoncé, il est recommandé de ne pas utiliser l’eau pour la consommation.
Les cyanobactéries ne peuvent se développer que dans un environnement où il y a un apport important de phosphates. Qui eut cru que ça puisse nous arriver et cela en hiver? À l’automne, des personnes ont rapporté avoir vu une fleur d’eau semblable à des cyanobactéries. Malheureusement, nous n’avons pas pu faire de tests mais nous avons une quasi certitude que c’en était.
La santé du lac devient de plus en plus fragile. Que doit-on faire afin d’assurer sa survie et aussi protéger notre investissement immobilier. Quelle garantie avons-nous que nos enfants et petits-enfants vont encore pouvoir se baigner dans notre lac dans quelques années? Il faut « prendre le taureau par les cornes » maintenant et redonner au lac ses berges d’antan lesquelles foisonnaient de fleurs, d’arbustes et de végétation naturelle. Il faut replanter ce qu’on a détruit par ignorance. Ce faisant, non seulement on améliore l’aspect naturel et visuel de sa propriété mais on arrête aussi le phosphate qui détruit lentement notre lac. On ne peut plus attendre, il faut agir maintenant!
Voici quelques bons liens. On vous suggère de lire tout particulièrement le Guide synthèse::
Regardez aussi sous le lavabo et faites l’inventaire de vos produits qui s’y trouvent. Identifiez ceux qui ont des phosphates et faites-en la liste. Trouver les produits sans phosphate qui peuvent les remplacer. Lors de vos prochaines emplettes, apportez la liste et faites vos achats. Cliquez l'onglet Sans Phosphate dans le menu ci-haut pour plus d'information.
Au printemps, pourquoi ne pas faire une inspection visuelle de votre installation sanitaire et demandez l'avis d'un expert si vous avez des doutes. Appelez votre inspecteur Bouchette 819 465-2555 Ste-Thérèse 819 449-4134.
Le Droit - 8 avril 2008